Il est aujourd’hui certain et incontesté que la consommation de viande et de produits laitiers animaux n’est pas une nécessité à notre physiologie. L’abstention de ces produits est même bénéfique à notre santé ce qui est démontré par un nombre grandissant végétaliens. Un des hommes les plus forts de la planète, Patrik Baboumian est végétalien. On sait également que nourrir l’humanité avec des produits animaux consomme dix fois plus de ressources qu’avec les végétaux. Si on abandonnait l’exploitation des vaches on diminuerait grandement l’émission de gazes à effet de serre. De nos jours des éthologues mettent en évidence que tous les mammifères (dont nous sommes) ont les mêmes émotions, que plusieurs sont capables de compassion, certains de justice, de loyauté et de morale. Que la conscience de soi n’est pas une exclusivité des humains a été montré chez des éléphants. Des chercheurs ont peint une croix blanche sur la tempe droite d’un éléphant et l’ont placé devant un miroir. L’éléphant se voyant ainsi dans le miroir a alors touché cette croix avec sa trompe. Cela prouve que ce qu’il voyait il le prenait autant comme une représentation de soi comme nous le faisons nous-même et donc comme nous les éléphants ont la conscience de soi. On pouvait voir cela parmi d’autres preuves que les animaux ressentent et ont des émotions dans un film sur Arte : Éthologie : « Ce que ressentent les animaux ». (Il sera sans doute à nouveau visible un jour en replay).
La force des habitudes est puissante et celui qui consomme avec plaisir ces produits pour lesquels des animaux doivent être sacrifiés n’aime pas que sa conscience en soit dérangé. Mais cette gloutonnerie aux conséquences meurtrières pour les animaux consommés éloigne du jardin d’Éden, paradis sur terre. Pendant longtemps les habitudes carnivores ont été justifiées par une interprétation fausse de nos origines. Des chercheurs ont démontré par des analyses récentes du tartre dentaire d’australopithèques, qui vivaient il y a presque deux million d’années avant nous, qu’ils n’étaient pas chasseurs comme enseigné encore il y a peu mais se nourrissaient principalement de plantes et de fruits. Ce n’est donc pas l’invention des armes qui a permis l’évolution de l’homme mais celle des outils.
Pour agir au mieux pour le vivant de la terre soyons paisible aussi envers les animaux.